Écrivains d’une région à la frontière de deux cultures. Un certain nombre d’écrivains de haut niveau que l’on entend rarement ici sont originaires du Soudan et du Soudan du Sud. Bozar les réunit pour une soirée spéciale. Les auteurs liront des extraits de leur travail et s’entretiendront avec Xavier Luffin, traducteur et professeur de littérature arabe à l’ULB. Ils aborderont notamment des thèmes tels que le pays d’origine, l’exil, l’arabe, mais surtout la langue universelle de la littérature.
Selon The Guardian, Abdelaziz Baraka Sakin (Soudan, 1963) est l’un des écrivains les plus importants du Soudan. L’auteur a dû s’exiler pour sauver sa vie et vit aujourd’hui en France. Bien que son travail soit interdit dans son pays natal, il est extrêmement populaire et massivement lu.
Stella Gaitano (Khartoum, 1979) est une écrivaine du Soudan du Sud. Elle est connue pour ses nouvelles, qui traitent souvent des conditions de vie difficiles des habitants du Soudan du Sud. Depuis l’indépendance du pays en 2011, elle a également écrit sur la vie dans sa nouvelle patrie.
Hammour Ziada, écrivain soudanais qui vivait en exil avant la chute du régime d’Omar al-Bashir, a obtenu en 2014 le prix Naguib Mahfouz pour son roman Le Désir du derviche, retenu aussi dans la shortlist du Grand Prix du roman arabe. Il est l’auteur de quatre romans et d’un recueil de nouvelles, dont une, Tu mourras à vingt ans, a été adaptée à l’écran.