Considérée comme la « reine du qanun », la Syrienne Maya Youssef s’est formée aux traditions musicales arabes, turques, arméniennes et azéri. À Londres, sa ville d’adoption, elle a joué aux BBC Proms aux côtés de Damon Albarn. Son premier disque Syrian Dreams est une ode à l’espoir, à la vie et à la paix. Le parcours de Maya Youssef, « la reine du qanun », est des plus atypiques. Alors qu’elle n’a que 9 ans, la jeune Syrienne se rend un jour en taxi au conservatoire de Damas où elle étudie le violon. Un morceau de qanun passe à la radio… C’est décidé, elle jouera du qanun ! « Cet instrument est réservé aux hommes », lui rétorque le chauffeur. Une mise en garde qui ne suffira pas à tarir la détermination de Maya.
Après s’être formée aux traditions musicales arabes mais aussi turques, arméniennes et azéri, la musicienne s’installe en Angleterre où elle se produit notamment aux BBC Proms aux côtés de Damon Albarn (Blur, Gorillaz). Bouleversée par la guerre qui accable son pays natal, elle décide de sortir un premier disque en 2017, Syrian Dreams, produit par Joe Boyd (Pink Floyd, Nick Drake…). À BOZAR, Maya Youssef a invité le public à partager son amour infini pour la musique, qu’elle considère comme une célébration de la vie et de l’espoir, un puissant antidote aux problèmes du monde. Une coproduction de Bozar et Moussem Cities avec le soutien de la Chaire Darwich.