La Palestine n’est pas un lieu ordinaire. Au cours du siècle dernier, sa géographie a radicalement changé, transformant les Palestiniens en une nation fragmentée. Le déplacement est un thème central dans la littérature palestinienne, qui donne une voix à ceux qui vivent en exil. Trois auteurs palestiniens lisaient des extraits de leur œuvre et discutaient de la façon dont une géographie totalement altérée affecte leur vie.
Ghayath Almadhoun (1979) est né dans un camp de réfugiés palestiniens en Syrie et vit depuis quelques années en Suède. En 2017, Adrenalin, son premier recueil traduit en anglais, figura plus de 3 semaines parmi les meilleures ventes de recueils de poésie aux Etats-Unis.
Selma Dabbagh (1970) est née en Écosse, d’un père palestinien et d’une mère anglaise. Elle a partagé une grande partie de sa vie entre le Golfe et l’Europe. Elle est l’auteure de plusieurs nouvelles et d’un roman à succès, Out of It – récemment traduit en français sous le titre Gaza dans la peau.
Karim Kattan (1989) partage sa vie entre Bethléhem et Paris, où il achève un doctorat en littérature comparée. En 2014, il fondait el-Atlal, une résidence annuelle pour auteurs et artistes à Jéricho. Son premier roman Préliminaires pour un verger futur est paru chez Elyzad en 2017.
La rencontre était modéré par Xavier Luffin, professeur de langue et littérature arabe à l’ULB.
Extrait Préliminaires pour un verger futur – Karim Kattan
Poems Ghayath Almadhoun Israël & Black Milk