La chaire Darwich et Bozar organisent une soirée politique et poétique consacrée au rôle des auteurs dans les régimes répressifs. Des poètes et philosophes égyptiens se penchent sur l’histoire vivante de l’ancienne Égypte. L’écriture est un acte de résistance et un moyen de se souvenir de l’oppression, mais aussi un acte fondateur favorisant l’émergence de nouvelles idées pour un avenir différent. Le titre de la soirée est inspiré du livre éponyme du libre-penseur et prisonnier politique Alaa Abd el-Fattah, qui a été publié en anglais l’année dernière. Ce titre est une belle métaphore de la lutte pour la justice, porteuse d’un message d’espoir.
Avec Lina Attalah, Ahdaf Soueif & Iman Mersal
Lina Attalah est cofondatrice et rédactrice en chef de Mada Masr, journal égyptien en ligne indépendant. Récompensée en 2020 par le Times et par la Knight Foundation, elle est particulièrement active dans la lutte pour la liberté de la presse.
Née en Egypte, Ahdaf Soueif est l’auteure de plusieurs romans salués par la critique, dont The Map of Love, finaliste du Booker Prize, intitulé en français Lady Pacha (J.-C. Lattès). Éditorialiste politique au Guardian, elle commente régulièrement l’actualité égyptienne et palestinienne et est cofondatrice du Festival palestinien de littérature.
Iman Mersal est considérée comme l’une des poétesses les plus importantes d’Égypte. Enseignant la littérature arabe à l’université d’Alberta au Canada, elle est l’auteure de plusieurs recueils de poésie et d’essais. Ses ouvrages Deux choses m’ont échappé et Sur les traces d’Enayat Zayyat sont disponibles en langue française (Sindbad/Actes Sud).