L’écriture comme acte de résistance

Colloque sur la littérature arabe contemporaine

Les écrivains arabes ont souvent été à l’avant-garde du regard critique posé par leur société sur ses représentants politiques et religieux, s’exposant parfois à la censure, voire aux poursuites judiciaires, à l’emprisonnement ou à l’exil. Ce colloque présentait quelques écrivains arabes qui, à travers la fiction ou la poésie, ont contesté le pouvoir sous toutes ses formes.

 

Kadhim Jihad Hassan (INALCO, Paris): Les poètes arabes médiévaux dans la poésie de Darwich

Kadhim Jihad Hassan élabore le rapport de Mahmoud Darwich à la poésie arabe classique qui charpente toute sa poésie et en constitue une dimension essentielle.

Texte de l’intervention de Kadhim Jihad Hassan

 

Miloud Gharrafi (Université Rennes 2) Le récit de la migration: une littérature contestataire

Miloud Gharrafi parle du roman arabe de la migration qui est préoccupé par des questions identitaires et du rapport avec l’Autre, l’Occidental. Il est en phase totale avec les nouvelles formes de la migration et de ses représentations sociales et culturelles.

Texte de l’intervention de Miloud Gharaffi

 

Adnan Adil (ULB): La violence dans le roman irakien après 2003

Le poéte Adnan Adil approfondit les différents types de récits dans le roman irakien et il y perçoit l’ampleur du phénomène de la violence et de la revanche.

Texte de l’intervention d’Adnan Adil

 

Olivia Elias (auteur et poète): Écriture de l’exil, pratique de résistance

La poète Olivia Elias étudie le lien entre poésie de l’exil et engagement, la poésie d’exil est acte de résistance dans la mesure où elle contribue à faire exister le pays perdu et à rassembler la communauté éparpillée. 

Texte d’intervention d’Olivia Elias

Olivia Elias Hommage à Darwich, Cesaire, Neruda